Le ministre de l’Intérieur, Laftit, a récemment annoncé une nouvelle approche en ce qui concerne la fermeture des hammams trois jours par semaine. Cette décision, qui visait à rationaliser la consommation d’eau, a été prise en considération des conditions sociales des travailleurs du secteur.
Laftit a expliqué que suite à l’amélioration relative de la situation hydrologique due aux précipitations récentes dans plusieurs régions, il est désormais possible d’adopter une approche plus flexible. Il a noté que la décision de fermer les bains pendant trois jours par semaine concernait tous les hammams, qu’ils soient traditionnels ou modernes, sans distinction. Les jours sélectionnés pour la fermeture ne sont pas ceux qui connaissent une forte affluence pour ces établissements, contrairement aux autres jours de la semaine.
Le ministre a souligné que ces mesures ont permis de renforcer la conscience des citoyens quant à l’importance de l’eau et à la nécessité de la traiter de manière rationnelle et responsable. Il a également indiqué que malgré la courte période écoulée depuis la mise en place de ces mesures, elles ont déjà contribué à rationaliser la consommation d’eau de manière significative.
Laftit a insisté sur le fait que la gestion du stress hydrique ne pourra donner de résultats satisfaisants qu’avec une forte contribution des citoyens et leur engagement à mettre en œuvre les décisions prises par les autorités publiques. Il a également mentionné que plusieurs gouverneurs et chefs de régions ont émis de nouveaux décrets modifiant les horaires d’ouverture des stations de lavage de voitures et des hammams, permettant ainsi aux propriétaires de travailler tous les jours de la semaine pendant le Ramadan.
En conclusion, Laftit appelle à une approche plus flexible selon les régions, tout en soulignant l’importance de la coopération des citoyens pour une gestion efficace de la ressource vitale qu’est l’eau. À travers ces mesures, le gouvernement vise à sensibiliser la population et à encourager des comportements responsables en matière de consommation d’eau.