Né le 28 décembre 1921 à Paris, Philippe de Gaulle, ancien élève de l’Ecole navale, s’était engagé dès 1940 dans les Forces navales françaises libres. Il avait participé comme enseigne de vaisseau aux campagnes dans l’Atlantique Nord jusqu’en 1944, puis à la campagne de France (1944-45) dans la division Leclerc, ayant conduit à la libération du pays du joug nazi.
Lieutenant de vaisseau en 1948, capitaine de corvette en 1956, amiral en 1980, il avait mis fin à sa carrière militaire deux ans plus tard.
L’aîné des trois enfants du couple de Gaulle avait ensuite été sénateur de Paris entre 1986 et 2004 sous l’étiquette des partis de droite RPR, puis UMP.
Il s’était consacré à la préservation de la mémoire de son père, publiant plusieurs ouvrages sur le général, dont « De Gaulle, mon père », un succès d’édition.
Il s’agissait, pour le « fils ébloui », comme il le disait, d’humaniser son illustre géniteur, icône de son vivant, chef de la France libre et ancien président de la République, décédé en 1970.
« Saluons la mémoire d’un père formidable et d’un grand Français, dont le sens du devoir n’avait d’égal que l’élégance et la modestie. Vision, honneur et simplicité, c’est cela finalement le gaullisme », a salué un autre fils de l’amiral, Pierre de Gaulle, sur le réseau social X.