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Le Maroc, bon élève en matière de lutte contre le terrorisme Le Maroc se distingue par ses efforts efficaces dans la lutte contre le terrorisme


L’Institut pour l’économie et la paix (IEP), basé à Sydney, a publié récemment la 11ème édition de son Indice mondial du terrorisme (Global Terrorism Index, GTI). Il s’agit d’un rapport dressant un classement des pays selon le degré auquel ils sont impactés par le terrorisme. Dans l’édition de cette année, le Maroc figure parmi les pays les moins touchés par le terrorisme dans le monde, et se positionne dans la catégorie à «très faible» impact.
Publié annuellement depuis 2012, ce classement se base sur quatre indicateurs (incidents, morts, blessés et otages) pour calculer la moyenne de chaque pays. Ainsi, chacun de ceux-ci se voit attribuer un score spécifique pondéré sur cinq ans. Plus le score est faible, plus le pays est sûr.

Dans ce classement, le Maroc se positionne au 89ème rang mondial sur 163 pays, gagnant 4 rangs par rapport au précédent classement.

Avec un score de zéro, synonyme d’une absence totale de menaces terroristes, le Royaume est alors placé dans la catégorie «impact très faible», qui regroupe les pays les moins touchés par le terrorisme dans le monde.

En Afrique du Nord, le Maroc et la Mauritanie caracolent en tête du classement de la sécurité antiterroriste, devançant la Tunisie, qui a obtenu un score de 2,914, l’Algérie (2,197), la Libye (2,469) et l’Égypte (5,221).

Dans la région MENA, le Maroc arrive en 4ème position (derrière Oman, le Qatar, le  Soudan) parmi les pays enregistrant les meilleures améliorations de leur GTI et ayant les plus hauts taux de sécurité antiterroriste.

Il faut dire qu’une telle performance n’est pas fortuite. Elle montre en effet l’efficacité des efforts sécuritaires déployés par le Maroc dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Ce qui a fait du Royaume un acteur majeur dans de nombreux partenariats bilatéraux avec des pays tels que les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Espagne, les pays de l’Union Africaine et d’autres partenariats multilatéraux tels que l’Interpol, l’Union Africaine, et le Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme.
 
 

Plus de 8300 morts en 2023 à cause du terrorisme

 
Retour audit rapport, l’IEP indique que « les morts dus au terrorisme ont augmenté de 22% en 2023 pour atteindre 8352 morts et sont désormais à leur plus haut niveau depuis 2017, même s’ils restent 23% inférieurs à leur pic de 2015 », souligne le rapport.
« Alors que le nombre de décès a augmenté, le nombre d’incidents a diminué, le nombre total d’attaques ayant chuté de 22 % pour atteindre 3 350 en 2023. Le Pakistan a enregistré le plus grand nombre d’incidents parmi tous les pays, avec 490 attaques enregistrées. L’augmentation du nombre de morts mais la diminution du nombre d’incidents montrent à quel point le terrorisme devient plus concentré et plus meurtrier. Le nombre de pays enregistrant un décès dû au terrorisme est tombé à 41, soit un chiffre considérablement inférieur au pic de 57 pays enregistré en 2015 et aux 44 enregistrés en 2022 », ajoute la même source.
L’IEP estime, d’autre part, qu’Israël, bien qu’il ait subi la plus grande attaque terroriste en 2023, n’est pas le pays le plus touché par le terrorisme. C’est plutôt le Burkina Faso qui est désormais classé premier sur le GTI. « Au cours des 13 années couvertes par le GTI, c’est la première fois qu’un pays autre que l’Afghanistan ou l’Irak arrive en tête de l’indice. Près de 2 000 personnes ont été tuées dans des attaques terroristes au Burkina Faso lors de 258 incidents, ce qui représente près d’un quart de tous les décès terroristes dans le monde. L’impact du terrorisme au Burkina Faso s’est accru chaque année depuis 2014, le terrorisme augmentant également chez ses voisins, le Mali et le Niger. Au Burkina Faso, en 2023, les décès dus au terrorisme ont augmenté de 68%, même si les attaques ont diminué de 17% », lit-on.
L’IEP note, par ailleurs, que le terrorisme en Occident est tombé à son plus bas niveau depuis 15 ans. « Il y a eu 23 attaques enregistrées en Occident en 2023, soit une baisse de 55 % par rapport à l’année précédente et considérablement inférieure au pic de 176 attaques enregistré en 2017… Le nombre total de décès en Occident a diminué de 22%, à 21 morts. Des attaques à motivation politique et religieuse ont eu lieu en Occident. Sur les sept attaques enregistrées aux États-Unis en 2023, cinq étaient liées à des individus ayant des sympathies ou des liens avec l’extrême droite », indique le rapport.
 

 

A.CHANNAJE  

 
 
 
 

Le Maroc est souvent salué comme un bon élève en matière de lutte contre le terrorisme. En effet, le royaume chérifien a mis en place une série de mesures pour contrer ce fléau qui menace la sécurité et la stabilité du pays.

Depuis les attentats de Casablanca en 2003, le Maroc a renforcé sa coopération internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Le pays a signé plusieurs accords de coopération avec des pays occidentaux, notamment la France et les États-Unis, pour échanger des renseignements et mener des opérations conjointes contre les terroristes.

Le Maroc a également adopté une approche préventive en mettant en place un système de surveillance et de suivi des individus radicalisés. Les autorités marocaines ont mis en place des programmes de déradicalisation pour aider les personnes qui ont été exposées à des discours extrémistes à se réinsérer dans la société.

En outre, le Maroc a renforcé sa législation antiterroriste en adoptant des lois plus strictes pour lutter contre le financement du terrorisme et pour punir sévèrement les terroristes et leurs complices.

Grâce à ces différentes mesures, le Maroc a réussi à démanteler plusieurs cellules terroristes et à déjouer de nombreux attentats potentiels. Le pays est régulièrement salué par la communauté internationale pour ses efforts en matière de lutte contre le terrorisme.

Cependant, malgré ces succès, le Maroc reste confronté à des défis importants dans sa lutte contre le terrorisme. La radicalisation en ligne et le retour des combattants étrangers après la défaite de l’État islamique en Syrie et en Irak sont des préoccupations majeures pour les autorités marocaines.

Pour faire face à ces défis, le Maroc continuera de renforcer sa coopération internationale, de mettre en place des mesures préventives et de renforcer sa législation antiterroriste. Le pays restera ainsi un exemple à suivre en matière de lutte contre le terrorisme dans la région.

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