Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a récemment affirmé avoir pris des mesures pour forcer Israël à accepter un cessez-le-feu à Gaza et à augmenter l’aide humanitaire entrant dans la région. Lors d’une rencontre avec des hommes d’affaires à Istanbul, Erdogan a déclaré que la Turquie surveillerait les conséquences de cette décision en coopération avec ses milieux d’affaires.
Cette annonce fait suite à la suspension par le ministère turc du Commerce des exportations et importations en relation avec Israël, marquant ainsi une escalade dans les tensions entre les deux pays. La Turquie, l’un des rares pays à majorité musulmane à reconnaître Israël, avait déjà imposé des restrictions sur les exportations de certains produits vers le pays en avril dernier.
Erdogan a souligné que la Turquie ne cherche pas l’hostilité ni le conflit dans la région, mais qu’elle souhaite éviter tout conflit, sang ou larmes. Le président turc a également critiqué fermement Israël depuis le début du conflit à Gaza, affirmant que la Turquie a pris la bonne décision en suspendant tout commerce avec Israël.
La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque menée par des commandos du Hamas contre Israël, entraînant la mort de nombreuses personnes, principalement des civils. En représailles, Israël a lancé une offensive contre le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a promis de le détruire. Les pertes humaines sont lourdes des deux côtés, avec des milliers de morts et de nombreux captifs.
La décision de la Turquie de suspendre tout commerce avec Israël envoie un message fort de pression pour mettre fin au conflit et augmenter l’aide humanitaire à Gaza. Il reste à voir quelles seront les conséquences de cette mesure sur les relations entre la Turquie et Israël, ainsi que sur l’évolution du conflit à Gaza.
