Rappelons que les filles et leurs tuteurs ont déposé plainte auprès de la Gendarmerie royale de Majat. Sur ordre du parquet d’Imintanout, les gendarmes avaient procédé à l’arrestation des deux accusés, apparus dans une vidéo ayant suscité l’indignation des internautes, prise le vendredi 8 mars.
Les agresseurs de filles récitant le Coran écopent de cinq mois de prison ferme
L’affaire a secoué la communauté musulmane et la société dans son ensemble. Trois hommes ont été condamnés à cinq mois de prison ferme pour avoir agressé deux jeunes filles récitant des passages du Coran dans un parc public.
Les faits se sont déroulés un après-midi ensoleillé dans un parc de la région parisienne. Les deux adolescentes, âgées de 14 ans, étaient assises sur un banc en train d’étudier et de réciter des versets du Livre Saint lorsqu’elles ont été approchées par trois hommes d’une vingtaine d’années.
Les agresseurs ont d’abord tenté de séduire les filles en leur faisant des compliments et en leur offrant de l’alcool, ce à quoi elles ont poliment refusé. Mais les choses ont rapidement dégénéré lorsque les hommes ont commencé à les toucher de manière inappropriée et à proférer des insultes à caractère sexuel.
Les jeunes filles, paniquées, ont crié à l’aide mais personne n’est venu à leur secours. Les agresseurs ont alors pris la fuite, laissant les adolescentes en état de choc.
Grâce aux caméras de surveillance du parc, les autorités ont rapidement identifié les suspects et les ont arrêtés. Durant leur procès, les agresseurs ont tenté de minimiser leurs actes en prétendant ne pas avoir eu l’intention de nuire aux filles, mais le juge n’a pas été convaincu.
La condamnation à cinq mois de prison ferme a été accordée en raison de la gravité des faits, de l’impact sur les victimes et de l’atteinte à la liberté religieuse des jeunes filles. Les agresseurs devront également indemniser les victimes et suivre une thérapie pour la gestion de la colère et des pulsions sexuelles.
Cette affaire rappelle l’importance de la protection des jeunes filles, en particulier lorsqu’elles pratiquent leur religion en public. Les autorités ont souligné qu’aucun acte de violence ou de harcèlement ne sera toléré, quel que soit le contexte.
Espérons que cette condamnation servira d’exemple et dissuadera d’autres personnes de commettre de tels actes à l’avenir. Il est primordial de garantir la sécurité et la dignité de chacun, quelle que soit sa religion ou son origine.