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Norah Jones, la preuve par le neuf Norah Jones, prouvant par le neuf


Du grand art, s’adressant à tous, aux autres également. En s’amusant, avec un sérieux indéniable, Norah Jones livre ici du sensuel. Un neuvième opus rêvassant, une production où le charme agit comme un guide assermenté. L’album est caressant. Il tutoie le songe en convoquant des vertus nocturnes que Jones partage avec le producteur et multi-instrumentiste Leon Michels (Sharon Jones, Lee Fields). « La raison pour laquelle j’ai appelé l’album ‘’Visions’’ est que beaucoup d’idées sont venues au milieu de la nuit ou juste avant de s’endormir. Nous avons composé la plupart des chansons de la même manière : j’étais au piano ou à la guitare, Leon jouait de la batterie et nous faisions des jams. J’aime le côté brut entre Leon et moi, la façon dont ça sonne un peu garage, un peu soul, parce que c’est de là qu’il vient, mais aussi parce que ce n’est pas trop perfectionné. Pour moi, Leon est un partenaire. Il est tellement agréable d’avoir, en studio, quelqu’un auquel vous apportez des choses et qui vous les rend et fait en sorte que le résultat sonne comme vous le souhaitez. Certains réalisateurs s’assoient juste derrière la table de mixage, d’autres écrivent des chansons avec vous et jouent d’instruments. Leon est comme cela. Nous avons écrit beaucoup de chansons ensemble », explique la chanteuse qui s’adresse en partie à cette jeunesse qui ne la connaît pas ou peu. Avec « Visions », Norah Jones court après un monde paisible, une vie moins contraignante, un avenir bannissant les violences et les désastres que l’homme inflige à son environnement. Un discours grave enveloppé dans du velours. Et nous voilà charmés, emportés vers des cimes dégoulinantes de fraîcheur.
 

Papillonner sans retenue

 

Il y a 22 ans, Norah Jones est à l’origine d’un séisme musical avec un premier album, « Away With Me », dans lequel figure l’intense « Don’t Know Why ». Un disque jazzy écoulé à plus de 20 millions de copies, raflant cinq Grammy Award sur les neuf que compte à ce jour la carrière de l’artiste et les 50 millions d’albums vendus. Les opus se succèdent et ne se ressemblent que parce que les admirateurs se forcent à le croire. Après l’univers jazz qui fait son succès, elle papillonne sans retenue : blues, country, pop, folk, soul, rock… Sachant convaincre, elle se vend et vend bien. Avec cela, elle n’est pas avare en collaborations : Ray Charles, Tony Bennett, Herbie Hancock, Wynton Marsalis, Willie Nelson, Dolly Parton, Keith Richards, Jack White, Foo Fighters, Billie Joe Armstrong de Green Day, Q-Tip… En puisant dans ce vaste échantillon de styles, Norah Jones distille ce « Visions », un album brut et rugueux qu’elle confectionne avec nonchalance en compagnie de Michels : « Ni l’un ni l’autre n’avions de grands projets et nous ne travaillions pas beaucoup, une fois par semaine pendant quelques heures, pendant que nos enfants étaient à l’école. C’était très détendu. C’est pour cela que ça a pris autant de temps, un an et demi ! », confie la chanteuse à l’AFP.   

 

Une science de la mélodie
 

La fille de l’immense Ravi Shankar affiche aujourd’hui une santé enviable après l’approximatif « Pick Me Up Off The Floor » où elle injecte, outre une trame jazz-pop, funk et hip-hop. Mais elle assume en expliquant que c’est ainsi qu’elle affirme sa volonté de préserver sa liberté de choix musicaux et sa non appartenance à une catégorie du marché musical. Pourtant, sur « Visions », la sauce prend et la recette est implacable. Elle s’en amuse : « C’est un disque plutôt marrant. On s’est éclaté à jouer ensemble, et je crois que ça s’entend pas mal dans les enregistrements. Ce sont presque des démos ces chansons. » Par moments, ce nouvel album mixe des atmosphères insoupçonnées, celles de Tom Waits et de Jeff Buckley. Au piano, à la guitare ou à la basse, Jones laisse s’épanouir une véritable science de la mélodie. Et puis, elle pose délicatement sa voix ensorceleuse. On sent son corps entier entrer dans une transe délectable. Même lorsqu’elle se trémousse (nous l’imaginons) sur « I Just Wanna Dance » que coécrit le batteur Homer Steinweiss (à la batterie de « Back to Black » d’Amy Winehouse), elle le fait avec suavité. Mais où se cache le jazz qui lui colle à la carrière, elle qui évolue dans la firme Blue Note Records que préside le producteur Don Was (The Rolling Stones, Bob Dylan, Iggy Pop…) ? « Eh bien, je suis sur Blue Note et j’ai commencé en jouant du jazz. Mais je pense que mon premier album a été ma première expérience hors du jazz. Je ne sais pas. Je ne me préoccupe pas de ce que les gens pensent, mais ça ne me fâche pas. Je n’appellerai pas ‘’jazz’’ ce que je fais. Mais je viens de là et, certainement, j’aime ça », dit-elle avec espièglerie. En tout cas, « Visions » (12 chansons) est une galette à consommer avec gourmandise.

 

                                                                                                

 
 
 

Norah Jones, la preuve par neuf

Norah Jones, de son vrai nom Geethali Norah Jones Shankar, est une artiste incontournable de la scène musicale internationale. Issue d’une famille de musiciens renommés, elle a su se démarquer par son talent et sa voix unique. Avec neuf albums à son actif, Norah Jones prouve que sa carrière est bien loin d’être terminée.

Née le 30 mars 1979 à New York, Norah Jones a grandi dans une atmosphère imprégnée de musique. Son père, Ravi Shankar, était un virtuose du sitar et sa mère, Sue Jones, était une chanteuse de jazz. Dès son plus jeune âge, Norah baigne dans cet univers artistique et développe une passion pour la musique.

En 2002, Norah Jones explose sur la scène musicale avec la sortie de son premier album, « Come Away with Me ». Ce dernier rencontre un succès phénoménal et lui vaut plusieurs récompenses, dont huit Grammy Awards. Avec des titres comme « Don’t Know Why » ou « Feelin’ the Same Way », Norah Jones séduit le public avec sa voix suave et envoûtante.

Depuis lors, Norah Jones n’a cessé de surprendre son public avec des albums variés et innovants. En 2004, elle sort « Feels Like Home », suivi de « Not Too Late » en 2007 et « The Fall » en 2009. Chacun de ses albums explore des univers différents, allant du jazz au folk en passant par le rock et la country.

En 2012, Norah Jones crée le groupe de rock alternatif « Little Broken Hearts », avec lequel elle enregistre l’album du même nom. Par la suite, elle collabore avec des artistes de renom tels que Danger Mouse, Billie Joe Armstrong ou Peter Malick.

En 2016, la chanteuse revient à ses racines jazz avec l’album « Day Breaks », salué par la critique et le public. Norah Jones prouve une fois de plus sa polyvalence et son talent indéniable pour la musique.

En 2019, Norah Jones sort son neuvième album studio, intitulé « Begin Again ». Avec des titres inédits et des collaborations surprenantes, cet album marque une nouvelle étape dans la carrière de l’artiste.

Avec neuf albums à son actif, Norah Jones démontre une capacité inépuisable à se renouveler et à surprendre son public. Sa voix enchanteresse et sa musicalité hors pair en font l’une des artistes les plus talentueuses de sa génération. Norah Jones, la preuve par neuf que le talent n’a pas de limite.

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