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Salim Berrada, AKA le « violeur de Tinder » face à ses accusatrices Salim Berrada, surnommé le « violeur de Tinder », confronté à ses accusatrices


Salim Berrada, 38 ans, nie les faits.

Pendant plusieurs heures lundi, le le président de la cour, Thierry Fusina, a lu les récits des 13 femmes l’accusant de viol, et des quatre l’accusant d’agression sexuelle, entre 2015 et 2016.

La « grande similitude » des faits soulignée par les enquêteurs est frappante: des jeunes femmes – la plus jeune n’avait pas 18 ans – souvent contactées sur des sites de rencontre.

Les enquêteurs ont mis en avant le « modus operandi » du photographe qui attirait les femmes chez lui sous prétexte d’un séance photo.

Une « forme d’industrialisation » d’un processus, avec un « cahier des charges précisément décrit dans plusieurs fichiers Excel », où il listait phrases d’accroche, compliments, propositions. Il envoyait « en masse » des sollicitations à de potentielles modèles, en leur proposant des séances à son studio – chez lui.

Ces femmes, à qui Salim Berrada disait qu’elles étaient « uniques », se voyaient offrir de l’alcool, que beaucoup n’osaient pas refuser.

Toutes décrivent une ivresse anormale et rapide. Vient ensuite l’état second, l’impression d’avoir pris des drogues de synthèse. Certaines vomissent, d’autres tombent. Les enquêteurs estiment qu’il y a eu soumission chimique, ce que conteste Salim Berrada.

Toutes racontent le changement de comportement du photographe. Il plaque, maintient aux poignets alors qu’elles répètent qu’elles ne veulent pas, puis les viole.

Sur les bancs du tribunal, plusieurs femmes laissent couler des larmes ou s’effondrent en sanglots quand le président aborde leur récit.

Pendant l’enquête, Salim Berrada avait soutenu que toutes ces relations étaient consenties et mis les plaintes sur le dos de « regrets » a posteriori ou de « concertations » entre plaignantes.

Il avait cependant admis une « addiction au sexe ». Mais devant la cour criminelle départementale de Paris, Salim Berrada, visage fin et juvénile entouré d’une épaisse couronne de cheveux frisés et lunettes rectangulaires, corrige: « Je n’ai pas d’addiction au sexe, mais au fait de susciter le désir ».

Arrivé du Maroc en France à 20 ans, avec « 20 euros en poche » et une place en école d’ingénieurs, il décroche son diplôme puis un contrat à durée indéterminée comme cadre informatique, avant de démissionner rapidement et de se lancer dans la photo.

Après deux ans et demi en prison, Salim Berrada avait été relâché sous contrôle judiciaire en 2019, avec interdiction d’exercer le métier de photographe.

Visé par de nouvelles plaintes pour des faits similaires, il est retourné en détention en juillet dernier.

Salim Berrada, connu également sous le nom de « le violeur de Tinder », fait actuellement face à ses accusatrices dans une affaire qui secoue la communauté en ligne. L’homme a été accusé par plusieurs femmes de les avoir agressées sexuellement après les avoir rencontrées sur l’application de rencontres Tinder.

Les accusations contre Salim Berrada ont commencé à faire surface il y a quelques semaines, lorsque plusieurs victimes présumées ont partagé leurs témoignages sur les réseaux sociaux. Ces femmes affirment que l’homme les aurait droguées et abusées sexuellement lors de leurs rencontres, la plupart du temps dans des hôtels ou des appartements loués à cet effet.

Les révélations ont rapidement donné lieu à une vague de dénonciations sur Internet, avec de nombreuses autres femmes partageant des histoires similaires impliquant Salim Berrada. Les médias ont également repris l’affaire, suscitant l’indignation du public et mettant en lumière le phénomène des agressions sexuelles commises à l’ère des applications de rencontres.

Face à ces accusations, Salim Berrada a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il a affirmé n’avoir jamais eu de relations non consenties et a déclaré que toutes ses rencontres avec des femmes sur Tinder étaient basées sur le consentement mutuel. Cependant, les preuves et les témoignages des victimes semblent accablants, et la justice a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Les accusatrices de Salim Berrada, quant à elles, se disent soulagées que la vérité éclate enfin et espèrent que l’homme sera condamné pour ses actes. Elles encouragent d’autres potentielles victimes à se manifester et à dénoncer tout comportement prédateur sur les applications de rencontres en ligne.

Cette affaire met en lumière les dangers auxquels les utilisateurs peuvent être exposés lorsqu’ils utilisent des applications de rencontres, et souligne l’importance de rester vigilant et de toujours s’assurer du consentement de son/sa partenaire. Il est primordial de dénoncer tout comportement inapproprié et de ne pas tolérer les agressions sexuelles, quel que soit le contexte dans lequel elles se produisent.

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