Un Marocain condamné en 2007 pour terrorisme et déchu de la nationalité française, Rachid Aït El Hadj, a été expulsé de France vers le Maroc, a annoncé samedi le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Rachid Aït El Hadj avait été condamné, avec quatre autres hommes, à huit ans de prison pour sa participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste. Les cinq hommes étaient jugés pour leurs liens plus ou moins directs avec des membres d’un groupe jihadiste responsable des attentats de Casablanca en 2003, où quarante-cinq personnes avaient été tuées, dont trois Français.
Après avoir été libéré entre 2009 et 2011, Rachid Aït El Hadj continuait d’inquiéter les autorités, notamment en étant soupçonné d’avoir des liens avec l’auteur d’un attentat manqué en 2015 contre une église à Villejuif, près de Paris. Les cinq hommes avaient été déchus de la nationalité française en 2015, malgré un recours devant le Conseil d’État.
La décision de déchoir ces individus de la nationalité française a été justifiée par la nature et la gravité des faits de terrorisme commis, et le comportement postérieur des intéressés n’a pas remis en cause cette appréciation. Malgré les tentatives de recours, la déchéance de nationalité a été maintenue.
L’expulsion de Rachid Aït El Hadj vers le Maroc marque la fin d’une longue procédure judiciaire et administrative entourant un cas de terrorisme. Cette affaire souligne l’importance de la lutte contre le terrorisme et la détermination des autorités françaises à prendre des mesures fermes à l’encontre des individus impliqués dans des actes terroristes.