Au procès du « violeur de Tinder », Salim Berrada, une peine de 19 ans de réclusion criminelle a été requise par l’avocat général. Ce photographe de 38 ans est accusé d’avoir attiré 17 jeunes femmes via des sites de rencontres pour les agresser sexuellement.
L’avocat général, Philippe Courroye, a qualifié Salim Berrada de « chasseur égocentrique » et a souligné la dangerosité de ses actes. Malgré les témoignages poignants des victimes à la barre, l’accusé a nié en bloc les accusations portées contre lui, affirmant que les relations étaient consenties ou n’avaient jamais eu lieu.
Les plaignantes, toutes dans la vingtaine lors des faits, se sont présentées en nombre au procès pour témoigner contre Salim Berrada. L’avocat général a décrit un mode opératoire bien rodé et compulsif de la part de l’accusé, le qualifiant d’addict au sexe et à la prédation. Il a également souligné le caractère dangereux de Salim Berrada, soulignant son absence totale de remords ou de capacité d’introspection.
Le verdict est attendu vendredi soir, après les plaidoiries de la défense et la dernière prise de parole de l’accusé. Cette affaire a suscité une forte émotion en France, mettant en lumière les dangers des rencontres en ligne et la précarité des jeunes femmes face à de tels prédateurs.