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Cap sur la préservation de 32 métiers menacés Orientation vers la sauvegarde de 32 métiers en danger


A l’occasion de la tenue de ce comité qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus du ministère pour la transmission des savoir-faire artisanaux, Mme Ammor s’est réjouie de l’accueil de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, en tant que nouveau membre effectif du comité de pilotage de ce programme d’envergure, réitérant l’engagement du ministère à réussir cette 2ème édition et à atteindre à terme l’objectif fixé de préservation et transmission de 32 métiers menacés, indique le ministère dans un communiqué. De son côté, le Représentant de l’UNESCO pour le Maghreb, Eric Falt, a souligné la nature unique de ce projet dans tout le continent africain, en réaffirmant la mobilisation de l’UNESCO à accompagner ce « beau » projet, rapporte la même source.
 
Ce 2ème comité de pilotage, instance de gouvernance principale du programme, a rappelé les résultats de la première édition, ayant permis en 2023 de sélectionner six maîtres artisans émérites représentant des métiers emblématiques tels que la Blousa Oujdia, les Selles Brodées, la Lutherie, le Zellige de Tétouan, le Tissage des tentes et la Broderie de Salé, fait savoir le ministère, notant que les six maîtres artisans ont pu partager leur expertise avec 57 apprentis, dont 72% de femmes.
 
Par ailleurs, le comité a examiné les recommandations pour accompagner ces jeunes apprentis, notamment en les organisant en coopératives, en les aidant à trouver des locaux équipés, en les formant pour accéder au financement et en les accompagnant pour participer à des foires et salons internationaux.
 
Compte tenu du succès rencontré lors de l’édition précédente, il a été décidé d’augmenter le nombre de métiers pour cette 2ème édition à 10 au lieu de 6 initialement prévus.
 
Ainsi, le comité de pilotage a statué sur différents métiers, à savoir le pisé, la vannerie du Sud, le caftan rbati, le Tataoui, le deg essouiri, le soufflet, le feutrage de laine, le pouf en cuir brodé, le cuir Ziouani, et la céramique de Meknès.
 
Les prochaines étapes concerneront dans un premier temps, l’identification des 10 maîtres artisans et 100 apprentis pour ensuite passer à l’étape de formation, relève le communiqué. Ce comité de pilotage a été marqué par la participation de la Directrice Exécutive de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, Yousra Aannour, du Secrétaire Général du ministère, Mohammed Msellek, du Directeur Général de la Maison de l’Artisan, Tarik Sadiq, du Président de la Fédération des Entreprises d’artisanat, Khalid Alami, du Président de la Chambre d’Artisanat de Fés-Méknes et représentant de la Fédération des Chambres d’artisanat, Abdelmalek El Boutayine, ainsi que du Directeur de la Fédération des Chambres d’artisanat, Abdelhakim Hilali.

Cap sur la préservation de 32 métiers menacés

La préservation des métiers traditionnels est un enjeu majeur pour la sauvegarde de notre patrimoine culturel et artisanal. En France, de nombreux métiers sont aujourd’hui menacés de disparition, notamment en raison de l’évolution des modes de vie, des technologies et de la mondialisation. C’est pourquoi une initiative a été lancée afin de mettre en avant 32 métiers en voie de disparition et de les préserver.

Ces 32 métiers, allant du vitrailliste au brodeur en passant par le savonnier ou le faïencier, font partie de notre histoire et de notre identité. Ils témoignent d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération et contribuent à la richesse culturelle de notre pays. Pourtant, de moins en moins de personnes se lancent dans ces métiers, souvent jugés peu rémunérateurs ou en décalage avec les attentes du marché.

C’est pourquoi il est essentiel de sensibiliser le public à l’importance de ces métiers, de les mettre en lumière et de les promouvoir. Des actions de formation, de transmission de savoir-faire et de soutien aux artisans sont mises en place dans le cadre de cette initiative pour assurer la pérennité de ces métiers menacés.

Parallèlement, il est également indispensable de valoriser ces métiers auprès du grand public, de les rendre attractifs et de susciter des vocations. Des événements, des expositions et des rencontres sont organisés pour mettre en avant ces métiers et montrer toute la diversité et la richesse de ces savoir-faire.

En préservant ces 32 métiers menacés, nous préservons notre patrimoine culturel et artisanal, nous contribuons au dynamisme de nos territoires et nous défendons des valeurs d’authenticité, de tradition et d’excellence. C’est un véritable enjeu de société qui nécessite l’engagement de tous pour assurer la transmission de ces métiers et garantir leur survie dans les années à venir. Cap sur la préservation de ces métiers précieux, pour que notre héritage culturel perdure et continue de rayonner à travers le monde.

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