L’ancienne ambassadrice de France, Hélène Le Gal, retrouve le Maroc, un pays qu’elle a connu si bien avant son départ précipité. Aujourd’hui, elle s’est rendue au Royaume dans son costume européen en tant que Directrice générale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du nord au Service Européen de l’Action Extérieure (SEAE).
Lundi, elle s’est entretenue avec l’Ambassadeur, Directeur général du ministère des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, dans le cadre d’une nouvelle session des consultations politiques entre le Maroc et l’Union européenne. Un réunion qui s’est déroulée en présence de plusieurs hauts diplomates du côté marocain et de l’ambassadrice de l’UE à Rabat, Patricia Lombart.
« Lors de cette réunion, les discussions ont porté sur l’agenda bilatéral et sur les questions politiques d’intérêt commun », indique un communiqué laconique de la diplomatie marocaine.
Cette réunion intervient quelques jours après la publication de l’avis de l’avocate générale de la Cour de Justice de l’Union européenne sur les accords de pêche et d’agriculture qui font l’objet de pourvois soumis à l’instance judiciaire dont le verdict final est décisif. L’avocate générale a, rappelons-le, plaidé pour la confirmation de la décision de première instance annulant l’accord de pêche. Par contre, elle a plaidé pour le maintien de l’accord agricole.
L’issue judiciaire de cette affaire devrait avoir des conséquences sur l’avenir de la coopération entre le Maroc et l’UE qui poursuivent des discussions sur les perspectives à venir.
Pour rappel, Hélène Le Gal, qui officie sous l’autorité du Chef de la diplomatie Josep Borrell, travaille dans le cadre du Service Européen de l’Action Extérieure (SEAE). Lequel a fourni un rapport confirmant que les populations du Sahara bénéficient des accords de partenariat économique signés entre le Maroc et l’UE.
Le président de l’Union européenne, Charles Michel, a annoncé le démarrage des consultations politiques quelques jours après l’avis de la procureure de la Cour de Justice de l’Union européenne. Cette décision fait suite à une demande de plusieurs États membres de l’UE, qui se sont dits préoccupés par les implications de l’avis de la procureure sur les politiques de l’UE.
L’avis de la procureure de la CJUE a mis en lumière plusieurs questions importantes concernant les compétences de l’UE en matière de politique étrangère et de sécurité commune. En réponse à ces préoccupations, Charles Michel a déclaré que les consultations politiques qui vont avoir lieu viseront à clarifier les compétences de l’UE dans ces domaines, ainsi qu’à explorer les moyens de renforcer la coopération entre les États membres de l’UE.
Cette décision intervient à un moment crucial pour l’UE, alors que l’Europe est confrontée à de nombreux défis géopolitiques, tels que la crise en Ukraine, les tensions avec la Russie et la montée de la Chine en tant que puissance mondiale. Il est donc impératif pour l’UE de renforcer sa politique étrangère et de sécurité commune, afin de faire face à ces défis de manière efficace et coordonnée.
Les consultations politiques qui vont avoir lieu dans les prochains jours devraient permettre aux États membres de l’UE de discuter de ces questions cruciales et de formuler des recommandations pour renforcer la politique étrangère et de sécurité commune de l’UE. Il est essentiel que les États membres de l’UE coopèrent étroitement et travaillent ensemble pour relever les défis qui se présentent à l’Europe, et les consultations politiques à venir offrent une occasion unique de le faire.
En conclusion, le démarrage des consultations politiques quelques jours après l’avis de la procureure de la CJUE constitue une étape importante pour renforcer la politique étrangère et de sécurité commune de l’UE. Il est crucial que les États membres de l’UE collaborent étroitement et travaillent ensemble pour relever les défis géopolitiques auxquels l’Europe est confrontée, et les consultations politiques à venir offrent une occasion unique de le faire.