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Les violations des droits des femmes dans les camps de Tindouf dénoncées à New York Dénonciation des violations des droits des femmes dans les camps de Tindouf à New York


Dans une déclaration adoptée à l’issue d’un side event tenu en marge de la 68è session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU (11-22 mars) sous le thème “Explorer la féminisation de la pauvreté”, l’INLW s’est élévé contre les violences faites aux femmes séquestrées par les milices séparatistes dans ces camps situés dans le Sud-ouest de l’Algérie.
 
Ce réseau, qui regroupe des expertes internationales et activistes, s’est dit alarmé par la gravité des conditions dans lesquelles vivent ces femmes, ainsi que par la tension “très vive” qui règne dans les camps et qui a donné lieu à des séries de sit-in et manifestations.
 
Le Réseau international des Femmes libérales a, dans ce cadre, appelé la communauté internationale à agir d’urgence pour mettre fin à ces violations caractérisées des droits des femmes dans les camps de Tindouf et à organiser des audiences pour les victimes de violences et de viols, afin de poursuivre en justice les criminels responsables de ces exactions.
 
Il a enfin appelé à la libération de toutes les femmes séquestrées dans les camps de Tindouf.
 
Intervenant à l’ouverture de cet événement marqué par la participation d’experts, de parlementaires et de représentants des Etats membres de l’ONU, la présidente de l’INLW, Khadija Oum Bachair El Morabit a souligné que les femmes dans les camps de Tindouf sont assujetties aux violations de leurs droits les plus élémentaires, au viol, à la discrimination, à la pauvreté extrême et au trafic des êtres humains.
 
Elle a, par ailleurs, salué le courage de certaines femmes qui ont bravé les menaces pour dénoncer ces exactions commises à leur encontre par les milices séparatistes du “polisario”, citant à ce propos le cas de la jeune sahraouie, Khadijatou Mahmoud, victime d’un viol de la part du dénommé Brahim Ghali, chef des milices du « polisario ».
 
Mme El Morabit a, en outre, relevé que les injustices que subissent les femmes dans les camps de Tindouf constituent une “honte” au 21è siècle d’autant plus que le pays hôte des camps où sont commises ces exactions interdit tout contact avec les victimes.

Les violations des droits des femmes dans les camps de Tindouf dénoncées à New York

Les femmes dans les camps de Tindouf en Algérie font face à de nombreuses violations de leurs droits fondamentaux, allant de la discrimination à la violence sexuelle. Ces abus ont été récemment dénoncés lors d’une réunion à New York, où des militants et des représentants de la société civile ont discuté de la situation alarmante des femmes dans ces camps.

Les femmes et les filles dans les camps de Tindouf sont souvent victimes de discriminations basées sur le genre, qui limitent leur accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services de base. En outre, elles sont souvent exposées à des violences physiques et sexuelles, y compris le mariage forcé et les abus sexuels.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que les femmes dans les camps de Tindouf sont vulnérables en raison de leur statut de réfugiées. Elles dépendent souvent de l’aide humanitaire pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires, ce qui peut les rendre encore plus vulnérables à l’exploitation et à la violence.

Les militants et les défenseurs des droits de l’homme présents à la réunion de New York ont appelé à une action urgente pour protéger les femmes dans les camps de Tindouf et mettre fin aux violations de leurs droits. Ils ont exhorté la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité et le bien-être des femmes et des filles dans ces camps.

Il est essentiel que les autorités locales et internationales prennent des mesures pour enquêter sur ces violations, traduire les responsables en justice et mettre en place des programmes de protection et de soutien pour les femmes et les filles dans les camps de Tindouf. Les droits des femmes ne doivent pas être compromis en raison de leur statut de réfugiées, et il est de notre devoir de garantir leur protection et leur dignité.

En définitive, il est impératif de reconnaître et de combattre les violations des droits des femmes dans les camps de Tindouf, afin de créer un environnement sûr et inclusif pour toutes les femmes et les filles qui y résident. Les femmes ne devraient pas avoir à vivre dans la peur et l’insécurité, et il est temps de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces abus inacceptables.

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