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L’ONU dénonce une situation « catastrophique » à Gaza où la menace de famine se précise L’ONU alarmée par la situation « catastrophique » à Gaza, craint une famine imminente


Plus de 1,1 million de Gazaouis sont confrontés à « une situation de faim catastrophique », proche de la famine, « le nombre le plus élevé jamais enregistré » par l’ONU, qui se base sur le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié lundi.
 
Dans le dernier rapport IPC publié en décembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) considéraient la famine comme « probable » d’ici la fin mai dans le nord de la bande de Gaza. Elles estiment désormais qu’elle y surviendra « à n’importe quel moment entre maintenant et mai » si rien n’est fait pour l’empêcher.
 
Le constat est particulièrement critique pour les habitants du nord de la bande de Gaza. « Sans changements dans l’accès à l’aide humanitaire, la famine arrive », prévient la directrice générale adjointe de la FAO, Berth Bechdol, dans un entretien à l’AFP.
 
« Il est possible qu’elle sévisse déjà dans le nord, mais nous n’avons toujours pas été en mesure de le vérifier », faute d’accès aux territoires concernés, relève-t-elle.
 
Les critères de l’IPC pour déclarer une famine ne sont pas techniquement remplis mais d’ores et déjà « des habitants de Gaza meurent de faim », s’alarme la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, dans un communiqué.
 
Le PAM estime que dans le nord du territoire, un enfant sur trois souffre de malnutrition et « la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans progresse à un rythme record ».
 
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort d’au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes.
 
En représailles, Israël a lancé une campagne aérienne massive, suivie le 27 octobre d’une offensive terrestre qui ont fait jusqu’à présent 31.726 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas
 
Les destructions sont massives dans la bande de Gaza et l’aide humanitaire y entre au compte-gouttes.
 
Selon l’ONG Oxfam, 2.874 camions sont entrés dans le territoire en février, soit « seulement 20% de l’aide quotidienne » qui y pénétrait avant le 7 octobre.
 
Il existe toujours, selon le PAM, « une fenêtre étroite » pour empêcher la famine. Pour cela, « nous avons besoin d’un accès immédiat et sans restrictions au nord. Si nous attendons que la famine soit déclarée, il sera trop tard, des milliers de personnes supplémentaires auront trouvé la mort », selon Cindy McCain.
 
Un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » rapide permettrait « de faire entrer suffisamment de nourriture, de médicaments et d’eau potable » dans les zones pour éviter une famine, abonde Berth Bechdol, mais un arrêt des hostilités « ne semble pas probable dans les jours ou semaines à venir ».
 
Selon le PAM, pour assurer les besoins alimentaires de base, il faudrait faire entrer à Gaza « au moins 300 camions par jour », particulièrement dans le nord, où il n’a pu acheminer que neuf convois d’aide depuis le début de l’année. Les derniers 18 camions d’aide alimentaire ont été livrés dimanche soir à la ville de Gaza.
 
Pour tenter d’acheminer davantage d’aide, des parachutages de nourriture ont été effectués et la communauté internationale a entrepris de livrer des vivres par la mer.
 
Mais ce couloir humanitaire maritime ouvert depuis Chypre, le pays de l’Union européenne le plus proche de la bande de Gaza, ne change pas la donne, selon Berth Bechdol. Tant les parachutages que les livraisons par la mer « sont plus symboliques qu’une véritable panacée », souligne-t-elle.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a récemment dénoncé une situation « catastrophique » à Gaza, où la menace de famine se précise de jour en jour. Selon l’ONU, la situation humanitaire dans la bande de Gaza est de plus en plus préoccupante, avec des millions de personnes en danger de famine.

Les habitants de Gaza font face à de multiples défis, notamment la pauvreté, le chômage et le manque d’accès aux services de base tels que l’eau potable et les soins de santé. La récente escalade des tensions entre Israël et le Hamas a également exacerbé la crise humanitaire dans la région.

Selon l’ONU, près de 80% de la population de Gaza dépend de l’aide humanitaire pour survivre, et de nombreux habitants ont du mal à se procurer suffisamment de nourriture pour nourrir leur famille. La situation est d’autant plus grave que la pandémie de Covid-19 a entraîné une augmentation du chômage et une détérioration des conditions de vie.

Les agences humanitaires de l’ONU mettent en place des programmes d’assistance d’urgence pour aider la population de Gaza à faire face à cette crise. Cependant, le financement de ces programmes est insuffisant et de nombreux habitants sont laissés pour compte.

Face à cette situation « catastrophique », l’ONU appelle la communauté internationale à agir rapidement pour fournir une aide d’urgence à la population de Gaza. Il est essentiel de garantir un accès sûr et inconditionnel à l’aide humanitaire, ainsi que de soutenir les efforts de relèvement et de reconstruction dans la région.

En ces temps de crise, il est impératif de se mobiliser pour venir en aide aux populations les plus vulnérables. La communauté internationale ne peut rester indifférente à la souffrance des habitants de Gaza et doit agir de toute urgence pour éviter une catastrophe humanitaire majeure dans la région.

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