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Prendre le risque de produire le premier film saoudien classé R, mais je voulais vivement connaître la réaction du public

Le film « Alhamour H.A. » a suscité de vives réactions chez le public saoudien, en abordant des sujets tabous et en brisant les conventions sociales. Le réalisateur, qui a produit le premier film saoudien classé R, revient sur cette expérience audacieuse.

Le film aborde avec audace de nombreux sujets souvent passés sous silence par les citoyens arabes. Après sa projection, quelle a été la réaction du public saoudien ?

Le réalisateur explique que son film visait particulièrement les personnes nées à la fin des années 80 et au début des années 90, qui se sentent déconnectées des films proposés dans les cinémas. En tant que premier film saoudien pour les plus de 18 ans, il s’attendait à une réaction mitigée voire négative. Cependant, il a été agréablement surpris par les bonnes vibrations qui ont envahi les salles après chaque projection. Le public a semblé apprécier cette nouvelle proposition cinématographique.

Comment l’expérience acquise dans votre premier long-métrage vous a-t-elle aidé à réaliser ce deuxième ?

Le réalisateur revient sur l’expérience unique qu’il a vécu lors de la réalisation de son premier long-métrage. Il souligne les défis rencontrés à une époque où les salles de cinéma en Arabie Saoudite étaient rares, voire inexistantes. Malgré ces obstacles, il a réussi à produire et financer son premier film de manière indépendante. Cette expérience lui a permis d’acquérir les compétences nécessaires pour se lancer dans la réalisation de « Alhamour H.A. ».

Le film est une tentative audacieuse de briser de nombreux tabous. Était-ce un choix difficile ?

Le réalisateur explique que briser les tabous et remettre en question les conventions sociales était essentiel pour lui. Il estime que dans les pays arabes, la peur de révéler ses véritables désirs est un problème éducatif répandu, qui entrave la résolution des problèmes. Malgré le risque que cela représentait, le réalisateur souhaitait provoquer des discussions et encourager le public à remettre en question les normes qui limitent la liberté d’expression.

En conclusion, produire le premier film saoudien classé R a été une expérience risquée mais enrichissante pour le réalisateur. En brisant les tabous et en provoquant des réactions fortes du public, il a réussi à mettre en lumière des sujets importants et à encourager le dialogue sur des questions sensibles dans la société arabe.

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