Le Musée du football marocain vient d’être inauguré, au grand bonheur des amateurs du sport le plus populaire dans le monde. Et le Maroc fait désormais partie de l’élite, en étant classé à la quatrième place du gotha mondial.
Le Maroc est africain et mondialiste
Personne ne peut le nier et y trouver la moindre justification.
Le Maroc a écrit une nouvelle histoire de son football, depuis 1986 et la première candidature à l’organisation de la Coupe du monde.
Et on est resté sur cette logique qui a ouvert une brèche africaine et pas seulement marocaine dans le mur « occidocentriste », qui ne voulait d’autre football que celui européen.
Lever cet obstacle et admettre l’idée du changement, a conduit à un « face to face », qui a profité à l’Afrique, en 2010.
Le Maroc a fait preuve de réalisme à l’époque et respecté l’alternance.
On ne répétera jamais assez que SM le Roi Mohammed VI a été le premier à féliciter l’Afrique du Sud. Sans abandonner le projet de candidature, avec un dossier enrichi à chaque étape, sur le plan infrastructurel.
Aujourd’hui, le vœu de tout un pays a été exaucé, avec une organisation accordée au Maroc, dans un cadre bicontinental, tripartite.
Le Musée, un moyen et non une fin
Toute cette histoire est aujourd’hui récompensée, avec l’ouverture d’un Musée National du football, destiné à valoriser l’Histoire et la mémoire d’hier à demain.
Comme en a fait état le Président de la FRMF, M.Fouzi Lekjaâ, lors de l’inauguration du Musée.
Le Musée, inauguré par une forte délégation ministérielle, présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a pour objectif d’impliquer tous les départements concernés, à savoir le département, du Préscolaire et du Sport, la Jeunesse, la Culture et la Communication, l’Enseignement supérieur, la Recherche scientifique et l’Innovation.
Sans oublier la Fondation Nationale des Musées et son Président, le plasticien Mehdi Qotbi, qui apportera une dimension esthétique à cette réalisation muséale.
Au service de la mémoire de l’Histoire et de la recherche scientifique
M. Lekjaâ a traité de toutes ces questions en rappelant notamment que « le Musée incarne plus qu’une simple collection d’objets et de souvenirs. Il représente un lieu où l’identité et la mémoire collective de la nation trouvent leur expression la plus authentique ».
Et de conclure « c’est un hommage aux figures emblématiques qui ont marqué l’Histoire ».
On saluera l’implication de la recherche scientifique, l’éducation et la culture, dans ce grand projet à caractère éducatif et civilisationnel.
Il faut rappeler que plusieurs stars du football, représentant les générations de toutes les étapes afro-mondialistes, ont été de cette fête.
Sans mémoire, pas de présent ni avenir
La mémoire est l’une des fonctions les plus primordiales du cerveau humain. Elle permet de stocker, d’organiser et de récupérer des informations et des expériences passées. Sans elle, il serait difficile voire impossible de se souvenir de qui nous sommes, où nous en sommes et où nous allons. C’est pourquoi on dit que sans mémoire, il n’y a ni présent ni avenir.
La mémoire est essentielle pour notre quotidien. Elle nous permet de reconnaître les visages de nos proches, de savoir comment faire fonctionner les appareils que nous utilisons au quotidien, et même de nous rappeler des événements importants de notre vie. Elle est une sorte de carte qui nous guide dans notre présent et qui nous permet de nous projeter dans l’avenir.
Imaginez un instant ce que serait votre vie sans mémoire. Vous seriez un étranger pour vous-même, incapable de vous rappeler qui vous êtes, d’où vous venez et ce que vous avez vécu. Vous ne sauriez pas comment interagir avec les autres, comment accomplir les tâches simples de la vie quotidienne, ou même comment planifier votre avenir.
La mémoire est également importante pour notre évolution en tant qu’individus et en tant que société. C’est grâce à nos souvenirs que nous apprenons de nos erreurs et que nous progressons. C’est en se rappelant nos expériences passées que nous pouvons éviter de commettre les mêmes erreurs à l’avenir et que nous pouvons nous améliorer en tant que personnes.
Sans mémoire, nous serions condamnés à répéter indéfiniment les mêmes erreurs, à ne jamais tirer les leçons de nos expériences passées. Notre société ne pourrait pas progresser, car nous serions incapables de nous souvenir des découvertes et des avancées réalisées par nos prédécesseurs.
En conclusion, sans mémoire, il n’y aurait ni présent ni avenir. La mémoire est un pilier essentiel de notre identité, de notre quotidien et de notre évolution en tant qu’individus et en tant que société. C’est pourquoi il est important de la préserver, de l’entretenir et de la développer tout au long de notre vie.