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Un scandale éclate suite au mariage d’une adolescente avec un prêtre animiste de 63 ans.

Le mariage controversé entre une adolescente et un prêtre animiste de 63 ans au Ghana a suscité l’indignation et la colère parmi les internautes et les défenseurs des droits de l’enfant. La cérémonie traditionnelle s’est déroulée près de la capitale Accra et a été largement relayée sur les réseaux sociaux.

Initialement, la police et les autorités ont estimé que la jeune fille avait 12 ou 13 ans, mais les autorités traditionnelles impliquées dans la cérémonie ont affirmé qu’elle avait en réalité 16 ans. Cela a soulevé des questions sur la véracité de l’âge de la jeune fille et sur la légalité de ce mariage, sachant que l’âge minimum légal pour se marier au Ghana est de 18 ans.

Face à la controverse, le ministre des Affaires religieuses, Stephen Asamoah Boateng, a déclaré lors d’une interview radio que des clarifications étaient nécessaires sur l’âge de la jeune fille. Il a souligné que si elle avait moins de 16 ans, elle était toujours considérée comme une mineure et que des mesures devaient être prises pour protéger ses droits.

Nana Oye Bampoe Addo, militante des droits de l’enfant et ancienne ministre au Ghana, a appelé l’État à agir immédiatement et à faire respecter les lois en vigueur. Elle a qualifié le mariage de crime et a souligné que les pratiques culturelles ne pouvaient pas primer sur les lois et la Constitution du pays.

Le bureau du procureur général a ouvert une enquête sur cette affaire et a averti que si les allégations étaient avérées, des poursuites judiciaires seraient engagées contre toutes les personnes impliquées. Le porte-parole du prêtre a tenté de défendre l’union en affirmant qu’il ne s’agissait pas d’un mariage mais d’un rôle coutumier dans le cadre des devoirs spirituels du prêtre.

Malgré cette tentative de justification, de nombreuses voix se sont élevées pour condamner cette union et exiger que la justice soit rendue. La jeune fille et sa mère ont été placées sous la protection de la police après le mariage afin de garantir leur sécurité et leur bien-être.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des droits des enfants et la nécessité de faire respecter la loi pour prévenir les mariages précoces et forcés. Il est essentiel que les autorités ghanéennes prennent des mesures fermes pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants dans le pays.

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