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Amnesty International critique la répression des manifestations dans les universités américaines

Amnesty International a récemment condamné ce qu’elle a qualifié de « traitement raciste et oppressif » des manifestations en faveur des droits des Palestiniens dans les universités américaines. L’organisation a souligné que protester contre ce qui se passe à Gaza est une question de grande importance et que les étudiants devraient pouvoir exprimer leur soutien aux Palestiniens de manière pacifique.

Dans un communiqué publié mercredi soir, Amnesty International a dénoncé les pratiques des administrations universitaires qui ont tenté de réprimer les manifestations en soutien aux Palestiniens. Selon l’organisation, les universités doivent faciliter et protéger le droit de protestation de leurs étudiants, plutôt que de les réprimer et de recourir à des mesures répressives.

Les actions des administrations universitaires, telles que l’implication des autorités locales, les exigences d’arrestations et les punitions infligées aux étudiants participants aux manifestations pacifiques, ont été fortement critiquées par Amnesty International. L’organisation a également condamné le recours à la police pour disperser les manifestants et l’arrestation de plusieurs étudiants qui participaient aux rassemblements.

En particulier, Amnesty International a pointé du doigt les administrations de certaines universités de premier plan aux États-Unis, telles que Colombie et du Texas, pour leur traitement oppressif des manifestants soutenant les droits des Palestiniens. L’organisation a exhorté ces établissements à protéger et faciliter le droit de tous les étudiants à manifester pacifiquement et en toute sécurité, ainsi qu’à organiser des contre-manifestations sur leurs campus.

Cette condamnation d’Amnesty International met en lumière les violations des droits des étudiants qui cherchent simplement à exprimer leur solidarité envers les Palestiniens. Il est fondamental que les universités respectent le droit à la liberté d’expression et n’entravent pas les manifestations pacifiques des étudiants. Les actions répressives des administrations universitaires ne font que restreindre la démocratie et bafouer les droits fondamentaux des étudiants.

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