Israël n’a fourni aucune « preuve » de liens « terroristes » avec l’UNRWA
Des experts mandatés par l’ONU ont conclu que Israël n’a pas encore fourni la « preuve » de prétendus liens de certains membres de l’UNRWA à des « organisations » comme le Hamas. Cette conclusion a été rendue publique lundi par un groupe d’experts indépendants présidé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, chargé par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, d’une mission d’évaluation sur la « neutralité » de l’UNRWA.
Le rapport présenté par Catherine Colonna après neuf semaines de travail en Israël, en Cisjordanie occupée et en Jordanie, souligne que bien que des problèmes liés à la neutralité de l’UNRWA subsistent, l’agence reste « irremplaçable et indispensable » pour les Palestiniens. Le rapport reconnaît le rôle crucial de l’UNRWA dans l’apport d’une aide humanitaire vitale, en particulier en matière de santé et d’éducation, aux réfugiés palestiniens dans la région.
Malgré le manque de preuves de la part d’Israël concernant les prétendus liens entre certains employés de l’UNRWA et des organisations telles que le Hamas, le financement de l’agence a été suspendu par certains pays donateurs, dont les États-Unis. Toutefois, certains pays ont depuis repris leur financement.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a accepté les recommandations du rapport de Catherine Colonna et a annoncé la mise en œuvre d’un plan d’action pour renforcer l’UNRWA.
Le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a promis un « renforcement des efforts » de l’agence face à cette situation difficile, soulignant l’importance de l’UNRWA en tant que « colonne vertébrale » des opérations humanitaires dans la bande de Gaza.
Malgré les pressions et les accusations, l’UNRWA continue de jouer un rôle vital dans l’aide humanitaire aux Palestiniens, et il est crucial de garantir sa neutralité et son efficacité pour répondre aux besoins des réfugiés palestiniens dans la région.
